Méditerranée & Arrière-pays Niçois - 11 au 14 Septembre 2025
- Le 24/09/2025
- Dans Reportages
Une belle sortie en France et en Italie tantôt ensoleillée, tantôt pluvieuse, mais toujours dans la bonne humeur!
Jour 1 - Départ de Thônes et de Savoie
Le groupe de Thônes s’élance sous la pluie, alors que, plus chanceux, les Savoyards roulent sous un ciel simplement menaçant, comme un orage qui hésite entre tomber et rester poli. La jonction est faite à Beaufort, lieu de rendez-vous pour boire un petit « kawoi ».
Nous décidons de nous bâcher (revêtir la tenue de pluie) et c’est reparti.
Au col du Cormet de Roselend, brouillard et fraîcheur... mais comme prédit par Jean (un peu aidé par Monsieur Météo), à l’arrivée à Bourg-Saint-Maurice, grand soleil ! L’adage se confirme : « Après la pluie vient le beau temps ».
Cette fois, on débâche, et hop, on monte au col de l’Iseran, sur des routes sinueuses à souhait et des paysages merveilleux, sous un soleil brûlant !
Nous arrivons au restaurant La Cascade.
L’après-midi, nous passons sur le versant italien : les routes sont toujours aussi belles et sinueuses, un bonheur à moto, on se régale ! Petit arrêt à Clavière pour se désaltérer, puis
retour en France, en direction du col du Montgenèvre, puis Briançon.
Et là, la troupe se disloque un peu. Le tiroir en version light devient un peu trop light...Heureusement, notre Saint-Bernard, Benoît, met les gaz pour rattraper notre fugitif et le remettre sur le droit chemin, juste à temps pour la dernière montée de la journée : direction Mont-Dauphin, citadelle Vauban, majestueuse et silencieuse, perchée comme un gardien des temps anciens. Le pont-levis est abaissé — cette fois, pas de siège à mener, notre arrivée avait été annoncée ! Nos six montures motorisées battent fièrement les pavés, et c’est dans un bruissement de moteurs rassasiés que nous atteignons l’hôtel L’Échauguette, havre de repos au cœur des remparts, où l’histoire veille pendant que nous rêvons déjà aux virages du lendemain.
️Jour 2 – De la cime à la mer
Départ à 8h15, direction le col de la Bonette, toujours sous un soleil éclatant, à l’assaut d’une montée technique : pas de place pour le vertige. Les marmottes sifflent à notre passage, spectatrices curieuses d’une chevauchée mécanique. Arrivée au sommet à 2802m, où nous posons, tous sourires, heureux d’être sur le plus haut col d’Europe ! Nous redescendons en direction de Nice et faisons une pause café à Saint-Étienne-de-Tinée. Nous repartons rapidement, car nous sommes attendus à Bollène-Vésubie, où notre restaurant nous accueille comme si nous l’avions privatisé !
Superbe vue : une immense piscine en premier plan, et en arrière-plan, les montagnes verdoyantes.
Après cet excellent repas, nous partons affronter le col du Turini. D’abord, un panorama extraordinaire sur l’Authion et le Mercantour, puis descente vers Sospel par la féérique route du Turini. Et puis, soudain, Vintimille. Les Vespas et scooters nous encerclent, nous dépassent, nous frôlent, pas de doute, nous sommes en Italie, et ils ne se gênent pas pour nous le rappeler !
Nous nous engageons dans la vallée de la Nervia, pour prendre notre café de l’après-midi à Dolceacqua, pittoresque et authentique village médiéval. Les deux tours carrées du château dominent les maisons établies de part et d’autre de la rivière, reliées par un élégant pont de pierre, tout droit sorti du Moyen Âge. Nous repartons vers Périnaldo, et, au détour d’un virage, surgit Apricale, accroché à la colline comme s’il refusait de glisser vers le monde moderne. Descente vers San Remo, puis arrivée à Ospédaletti, où se trouve notre hôtel, en bord de mer. La mer semble bien agitée à l’idée de notre venue ! Notre repas du soir se fait en terrasse, en bord de mer, comme en plein été.
Jour 3 – De la Méditerranée aux sommets
Le lendemain, 8h30, sous un soleil joueur et des nuages en hésitation.
Nous repassons en France et rejoignons la Haute Corniche, route en surplomb, suspendue au-dessus des villes, longeant les hauteurs comme un fil tendu entre ciel et mer. Notre parcours domine Beausoleil, Monaco, la rade de Villefranche-sur-Mer et Saint-Jean-Cap-Ferrat, lieu dédié à notre photo avec le drapeau du club ! Au col des Quatre Chemins, nous retournons à la Turbie, mais cette fois, par la Moyenne Corniche. Pause bien méritée dans ce village haut perché.
Nous quittons la bordure méditerranéenne pour traverser les villages médiévaux de Peille et Lucéram. Nous déjeunons à Utelle, au restaurant gastronomique Le Bellevue Martinon, deux heures de pause, que nous dégustons autant que les plats.
En sortant, la pluie s’invite à mi-parcours. Nous remontons vers le col de la Bonette, mais cette fois, sous la pluie. C’est nettement moins beau... et bien plus froid !
Nous arrivons à Savines-le-Lac, à l’hôtel Les Flots Bleus, trempés, mais secs sous nos capes de chevaliers modernes. Après une bonne douche (chaude, celle-là !), nous entrons dîner dans une immense et magnifique salle, chauffée par des cheminées de table au bioéthanol, avec vue sur le lac et le pont qui relie les deux rives du lac de Serre-Ponçon.
Jour 4 – Le retour en beauté
Dernier jour de notre merveilleux périple. Nous poursuivons notre remontée vers le nord, en passant par le col du Noyer, puis le col du Glandon, où nous sommes mitraillés de tous côtés par les professionnels de la photo, la rançon de la notoriété !
Déjeuner à l’Auberge du Glandon, où nous savourons un repas pantagruélique, dans ce restaurant hors du temps. Ça sent la maison...
Il ne reste qu’un dernier col : La Madeleine.
Les Savoyards nous quittent à Cevins, et le reste du groupe se sépare à Faverges.
Fin.
« Le véritable voyage ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux. »
Marcel Proust
Rédacteur: Frédéric M & Catherine Q.
