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Les Baux de Provence et ses Alpilles - 18-20 Mai 2024

Voyage découverte des Baux de Provence au travers des Alpilles sur 3 jours.

Le rendez-vous était donné à 8h30 au Carrefour d’Annecy, le temps étant menaçant et certains nuages déjà visibles nous avons décidé d’enfiler nos combinaisons de pluie pour être prêts à affronter quelques gouttes, une fois parés nous avons démarré les moteurs après un bref briefing sur la méthode du tiroir par notre GO, et sommes partis à 6 motos, Jean-Christophe et Ghislaine, Eric, Dominique, Benoit, Thierry et Valérie ainsi que Marie-Laure et Yann.

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Sur la route, près de Chambéry nous avons récupéré 1 moto de plus, Jean-Paul et Sylviane, l’occasion de prendre un petit café et de l’énergie avant de repartir en direction de la traversée des Bauges pour ensuite prendre le col de La Croix Haute au sommet duquel nous nous sommes arrêté manger dans un relais motard ! C’est d’ailleurs une première adresse à retenir car nous y avons très bien (Et beaucoup) mangé et dans les temps impartis. La bonne humeur et la cohésion du groupe a déjà su se faire ressentir lors de ce premier repas.

Une fois celui-ci terminé, les plus pessimistes ont renfilé les combinaisons de pluie pour partir en directions d’Avignon (eh oui toujours pas de pluie pour le moment), quelques kilomètres plus tard nous avons bel et bien eu un peu de pluie et avons dû nous arrêter pour que les optimistes puissent enfiler leurs tenues de pluie… ce fut de courte durée et nous avons ensuite retrouvé un ciel bleu et avons pu admirer la beauté du paysage des Baronnies.

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Une petite pause rafraichissement était prévue à Vaison la Romaine, ou nous avons apprécié nos boissons fraiches. Par chance c’était la fête foraine et j’ai d’ailleurs été pris d’une envie irrésistible de barbe à papa que j’ai partagé avec qui en voulait. Dominique quant à lui a préféré la transformer en moustache à papa.

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Après cette petite pause nous reprenons la route pour arriver moins d’1h30 après à notre point de chute à Avignon sous un beau soleil avec une température très agréable (un peu trop agréable d’ailleurs pour notre accoutrement en combinaisons de sudation). Nous avons quelque peu cherché une stations-service pour abreuver nos bavaroises, la station prévue par notre GO s’étant transformée en tas de sable ! Comme quoi Google ne sais pas tout !

En arrivant sur Avignon en longeant le Rhône, protégée par les fortifications, nous avons pu admirer la beauté de la cité des Papes sur lequel le soleil commençait à se coucher ainsi que le fameux pont ou parait-il on y danse tous en ….. Et bien nous c’est autour de la station-service que nous avons dansé.

Nous avons posé nos bagages à l’Hôtel d’Angleterre où nous passerons les deux nuits du séjour et où nous avons retrouvé Georges, notre 7ème moto, un petit Hôtel très bien situé en plein centre d’Avignon qui nous a permis de pouvoir aller au restaurant à pieds.

Une fois douchés et changés, nous voilà repartis direction le restaurant « D’ici et d’ailleurs » où nous avons une fois encore très bien mangé, bien bu, bien rigolé et bien terminé cette belle première journée.

Le soleil se lève tout juste sur cette deuxième journée que nous nous retrouvons déjà au petitdéjeuner pour les plus gourmands avant de renfiler nos habits de motards et partir à la découverte des magnifiques Baux de Provence avec un temps radieux. À peine partis nous avons tout d’abord perdu notre serre-fil après une petite erreur de parcours mais que nous avons finalement vite retrouvé et Jean-Christophe à bien failli prendre un sens interdit (ahhhhh ces GPS BMW sont d’une lenteur…ahah).

Jean-Christophe nous avait prévu une halte photo à quelques petits kilomètres des baux ou nous avions un magnifique point de vue sur l’ensemble des Baux de Provence visible après une mini escalade de Rochers ou nous avons d’ailleurs failli perdre notre Benoît parti à la conquête de la prise de vue la plus belle !

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Nous avons pris ensuite la direction des carrières de Lumière où nous avions rendez-vous à 10h afin d’admirer la représentation sur le Thème principal de l’Egypte en première partie, et les orientalistes en seconde.

Notre GO très prévoyant avait pris les entrées de tous afin de gagner du temps à l’entrée, et ce fut le cas.

Ces carrières sont juste incroyables, nous avons été plongés dans les univers de Ramses et Cheops le temps de cette représentation où sons et lumières s’accordaient parfaitement pour nous emporter l’espace d’une petite heure à des centaines d’années en arrière, et en deuxième partie les orientalistes, je vous décris plus longuement ci-dessous ce que nous avons pu admirer.

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Première partie, l’Égypte des pharaons

Nous avons remonté le temps et redécouvert l’Égypte des pharaons à travers les chefs-d'oeuvre de cette civilisation mythique qui s’étend sur trois millénaires.

Les grains de sable soulevés par le vent laissent apparaître les vestiges de l’Égypte antique tels qu’ils sont apparus aux scientifiques français lors de la Campagne d’Égypte de 1798 à 1801, et que le peintre David Roberts dessina, notant dans son carnet « Nous sommes un peuple de nains visitant une nation de géants ».

Au commencement, l’Égypte ancienne possède sa propre cosmogonie, riches récits de la genèse du monde. Les forces sacrées des dieux s’affrontent et se révèlent sur les parois des Carrières des Lumières, jusqu’à l’apparition des premiers hommes sur terre.

Le voyage se poursuit le long du Nil, fleuve sacré et source de la vie. Le rythme des crues et des saisons fournit le limon fertile nécessaire à l’épanouissement d’une faune et d’une flore luxuriantes. La vie quotidienne de l’Égypte ancienne se dévoile grâce à de magnifiques bas-reliefs, peintures et papyrus anciens.

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Gigantesques chantiers et prodiges de l’architecture antique, les pyramides se construisent littéralement sous nos yeux : un à un, les blocs colossaux s’empilent et érigent les tombeaux des rois éternels, gardé par le Sphinx majestueux. La formidable pérennité de l’Égypte ancienne est intimement liée aux pharaons qui régnèrent sur le royaume unifié de la Haute et Basse Égypte.

Les sculptures monumentales des souveraines et souverains dont les noms résonnent dans l’histoire surplombent ensuite l’espace : Khéphren, Hatshepsout, Thoutmosis III, Akhénaton et Néfertiti…

Des batailles mythiques ont rythmé les règnes des souverains successifs, comme Ramsès II et la bataille de Qadech. Les bras du Nil irriguent ensuite l’espace d’or en fusion, chair des dieux, qui coule le long des murs, forgeant les incroyables bijoux des rois et reines égyptiens.

À travers l’Égypte se déploient plusieurs centaines de temples dédiés aux multiples divinités. Depuis Louxor jusqu’à Abou Simbel, ces complexes imposants sont des centres culturels, spirituels, économiques et politiques, où la vie et la mort sont fêtées lors de grandes processions. S’ouvre ensuite sur la Vallée des rois, qui abrite le fameux tombeau de Toutânkhamon. La Vallée des reines renferme elle aussi de pures merveilles, comme le tombeau de Néfertari, qui se révèlent sur les murs dans des couleurs éclatantes.

Le cycle de la vie arrive à sa fin et nous sommes conduits dans l’au-delà, en nous approchant du plafond astronomique de Dendérah, qui culmine normalement à 15 mètres du sol et se déploie ici à portée de vue. Le voyage s’achève, n’ayant dévoilé qu’une infime partie de cette fascinante Égypte antique, dont il reste encore tant de mystères à explorer.

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Deuxième partie les Orientalistes,

Au XIXè siècle, les portes de l’Orient s’ouvrent pour les peintres occidentaux attirés par les mystères des terres lointaines. Éblouis par la lumière du grand Sud qui révèle les reliefs des paysages arides et les couleurs des architectures aux motifs spectaculaires, les Orientalistes Delacroix, Gérôme, Ingres et d’autres noms majeurs de l’expression européenne, invitent à une véritable expédition picturale vers un nouveau monde exotique et envoûtant de l’Orient rêvé.

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Ce sont les carnets de voyage de Delacroix qui ouvrent le récit, nous plongeant au coeur d’un itinéraire foisonnant de jeux d’ombres et de lumière, de parfums d’épices, rythmé par les sonorités des instruments orientaux et d’instants inédits croqués sur le vif. C’est ensuite d’autres grands noms, Constant, Frère, Vernet, Gérôme, Guillaumet, Belly, Richter, Dinet entre autres, qui planteront les décors d’un ailleurs inspirant qu’ils souhaiteront merveilleux et luxueux. Ils inviteront à serpenter dans les ruelles des cités orientales et des souks, à s’immiscer dans les intérieurs à l’abri du soleil, à entrer dans la danse de l’âme orientale, et à se promener dans les patios des palais somptueux. Nous avons accompagné les artistes sur leurs pérégrinations et nous avons vécu l’éprouvante traversée d’un désert impitoyable en faisant une halte dans les oasis. Nous sommes ensuite partis à la rencontre des animaux sauvages, dont la chasse est un sujet accrocheur pour ces peintres orientalistes. Enfin, les moucharabieh permettent d’entrevoir l’univers mystérieux des harems. Cet univers sensuel et fantasmé est resté inaccessible aux peintres orientalistes, qui en ont donc imaginé les représentations. Les vapeurs du hammam dévoilent les baigneuses aux courbes irréelles et finalement le rideau se lève sur La Grande Odalisque d’Ingres, chef-d'oeuvre de l’orientalisme onirique et idéalisé. Le rêve s’achève et nous nous réveillons au coeur des salons parisiens du XIXe siècle après avoir vécu comme un mirage évanescent, l’Orient rêvé des Orientalistes.

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Une fois la visite terminée nous nous sommes rendus à seulement quelques centaines de mètres plus loin dans le très charmant village des Baux de Provence que nous avons sillonné à pied, le long de ses petites ruelles en pierres où marchands de glaces et boutiques souvenirs provençaux ravies petits et grands. Au sommet de la cité se trouve le Château des Baux de Provence, construit au Xe siècle qui s’étend sur 5 hectares et est classé Monument Historique, avec une exposition des différentes armes de bataille utilisées à l’époque, sans oublier les objets de torture ou je me suis risquer de prendre un énorme rocher sur la tête par mon propre père se prenant pour un bourreau prêt à me condamner !

Enfin quoi de mieux que ce lieu pour faire la fameuse photo avec le drapeau !

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Pas de restaurant ce midi, seulement un sandwich ou une salade et une petite glace pour les plus gourmands avant le départ à 15h30 pour un parcours à travers les Alpilles où nous n’avons finalement pas fait de dégustation d’Huile d’Olive (zut) mais où les paysages et les villages que nous traversions étaient plus beau et charmants les uns que les autres, les nombreuses, vignes et les domaines viticoles viennent habiller les collines rocheuses et donnaient des allures de vacances à ce trajet.

Une visite très agréable sous le soleil avec une vue à couper le souffles sur la cité, ses alentours, la plaine de Crau et la Camargue.

Nous sommes ensuite repassés par l’Hôtel pour poser nos affaires et repartir 30 minutes après chrono en mains en direction du centre d’Avignon en espérant pouvoir découvrir de l’intérieur le Palais des Papes, mais manque de bol il était déjà fermé,

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Nous nous sommes donc rabattus sur un petit apéro sur la place et avons pu l’admirer tout en sirotant notre apéritif avant de rejoindre le restaurant « Le Vintage » où une fois encore nous nous sommes régalés et c’était sans compter les rires et la bonne humeur qui ont accompagnés ce dîner et...

Ca y est le réveil sonne et le jour se lève sur ce lundi de Pentecôte, dernière journée de notre road trip! Après avoir petit-déjeuner nous sommes remontés sur les motos chargées et avons pris la route et nous avons traversé la Drôme, le Vercors, et de nombreuses cultures de Noyers dans le Dauphiné, puis l’Ain avant de retrouver la Yaute.

Nous avons fait une petite halte rafraichissante dans la région du nougat dans le petit village de Cléon d’Andran afin de profiter de ce beau soleil.

Nous reprenons enfin la route, et après 1h30 nous arrivons à notre dernier point de restauration à Chatte à la brasserie les 3A où nous avons pu gouter les iconiques ravioles du Dauphiné servies à volonté (pas top pour le coup de barre d’après repas mais tellement délicieux) accompagnées d’une délicieuse estouffade de veau. Le Patron du restaurant, également motard, était très agréable et a régalé nos papilles à un prix défiant toute concurrence ! Nous avons donc voulu immortaliser ce bel arrêt par une photo avec lui devant son restaurant.

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Reprise de la route le ventre bien plein, la digestion s’est fait sentir, notamment par Jean-Paul qui très certainement en plein rêves de ce beau week-end, en a oublié de s’arrêter à une intersection pour indiquer la route à ses suiveurs !

Dernière pause avant l’arrivée à Annecy dans le village de Saint-Genis sur Guiers réputé pour sa délicieuse viennoiserie, « le St Genis » Nous nous sommes alors dit au revoir avant de reprendre la route car certaines motos nous ont quittés avant Annecy.

Nous sommes arrivés à Annecy à 5 motos dans les temps où nous nous sommes dit un dernier au revoir avant de reparti chacun de notre côté, non sans une pointe de tristesse.

Ce que nous retiendrons du weekend ?

De belles balades avec des magnifiques paysages, une très bonne humeur avec beaucoup de rires, de très bons repas, les arrêts entre deux voies rapide mais aussi et surtout une excellente cohésion de groupe qui a apparenté ce week-end de road trip motards à un week-end entre amis.

Merci à tous pour ces très beaux moments passés ensemble, hâte de pouvoir faire le prochain.

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Rédactrice: Marie-Laure

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