Le sud-est du Massif Central du lundi 5 au vendredi 9 septembre
- Le 11/09/2022
- Dans Reportages
Cinq jours en plein coeur de la Margeride, à l'intersection des routes vers l'Ardèche, l'Aubrac, le Mont Lozère, les Cévennes et les Grands Causses.
J1 : Départ 7 motos du lac d’Aiguebelette,...
...Annecy n'étant pas le centre du monde !
Il fait beau tout va bien, enfin presque, mon GPS Garmin me dit de partir à gauche, alors que je veux tourner à droite. On ne va pas se laisser faire, hop à droite.
Tout le long nous ne serons pas d'accord, mais il est si bon de rouler nez au vent sans contrainte… (ce que je ne savais pas, c'est qu'il allait se venger ! )
Pique-nique à Saint Péray près de Valence, et on attaque l'Ardèche en direction de la Lozère.
La trace est plus au nord et plus à l'ouest, donc nous avons la bonne direction.
Arrivée à l'hôtel où nous retrouvons 4 motos en +.
J2 : départ 9h environ... les Cévennes
Météo France a lancé une alerte orange sur le Gard, mais nous sommes un groupe d'aventuriers, et nous y allons malgré un temps mitigé.
Le matin un peu de brouillard. Arrêt pour enfiler les combinaisons, mais sans succès, la pluie ne viendra pas, car le soleil sera vite de retour.
Tout va bien jusqu'à ce que le GPS me dise que je ne suis pas sur la trace. Trop tard, la route est très étroite et nous sommes entourés de montagnes. Comment va-t-on s'en sortir ? On n'y arrivera jamais ! C'est interminable !
Mais quand on veut on peut. Je vous ai dit que nous étions des aventuriers. Et on y est arrivé. Bravo ! Météo France avait annoncé la pluie dans le Gard, rien du tout. Mais elle nous attend en Lozère, 20km avant l'arrivée. Une pluie intense comme en n'en voit plus. D'ailleurs on ne voyait pratiquement plus la route. Sauve qui peut !
A l'arrivée à l'hôtel, nous sommes attendus par Marie qui nous présente les bacs où déposer nos vêtements. Luis termine avec une serviette aux hanches, et Chris se promène en slip transparent. GG n'est pas content, car le « Sauve qui Peut » n'a pas respecté la solidarité légendaire du groupe, mais le lendemain, il a retrouvé sa bonne humeur naturelle.
J3 : On part à l'ouest pour la Grande Causse et l'Aubrac
Matin soleil. Repas au bord d'un lac perdu. Mais l'après-midi, le soleil disparaît.
Faut pas traîner, on rentre sous un ciel tourmenté. Le lendemain, photo sur Google d'une tornade dans le coin. Mais cette fois nous avons eu de la chance. Nous sommes rentrés bien secs. Vite la douche et l'apéro.
J4 : Enfin l'Ardèche
Beau temps. A midi, charmant petit resto en terrasse, où nous mangeons très bien, cela nous change des 2 premiers qui étaient très moyens. Nous retrouvons Robert l'Ardèchois, qui nous emmène au Pont du Diable, sur l'Ardèche bien sûr. Charmant endroit comme le nom l'indique ( photo en tête de cet article ) où je reviendrai flâner.
Puis il nous abandonne, et il a eu raison, car l'avenir allait nous entraîner sur des routes à lapins pendant 50 km. Catherine et Claude n'ont pas trop aimé ! Mais ne vous plaignez pas, après les Cévennes profondes, vous avez vu l'Ardèche profonde que vous n'imaginiez même pas.
Et vous avez même pu constater que des gens vivaient là. Cela vous en bouche un coin, pas vrai ? Des villages plus que perdus. Un mauvais esprit a même parlé de consanguinité. Attention à vos femmes Messieurs, ne traînons pas dans les parages.
J5 : c'est le retour et les adieux déchirants.
Nous serons encore 7 motos à découvrir les gorges de l'Allier. C'est beau. Ça y est le GPS se venge, et nous emmène dans une cour de ferme où la patronne nous chasse, ses vaches allant au pré.
Je fais alors appel au GPS de Benoît qui nous emmène sans encombre jusqu'au pique-nique. Puis Benoît et Anita nous abandonnent.
Arrivée au lac d'Aiguebelette en petit comité : 4 motos dont 3 s'enfuient au plus vite pour retrouver leurs habitudes. Puis arrivée des 2 retardataires, et nous allons boire un dernier verre face au lac.
En route, en prenant de l'essence à Aix, nous apercevront Luis. Coucou Luis .... Mais s'il est là c'est qu'il a un problème. Trop tard, le temps que ça monte au cerveau et nous sommes déjà sur l'autoroute. Luis avait cassé sa moto. Il a eu de la chance, blocage de la roue arrière à 140.
Nous allons regretter aussi l'hôtel, leur accueil, leur gentillesse, et les excellents repas du soir. Le petit déjeuner était sympa aussi. Je vais envoyer un mail pour les remercier.
Ne vous plaignez pas, malgré un déluge d'une demi-heure, nous nous en sommes bien tirés.
Conclusion :
À retenir 250 km c'est suffisant. Arrêts plus fréquents. Ne pas abuser des routes à lapins. Départs au plus tôt à 9h .
C'était sympa quand même.
A bientôt
Chris et Georges