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Le Mégalithe Tour du samedi 18 au vendredi 24 juin 2022

Tous les facettes de la Bretagne ; terre, mer, gastronomie, climat et légendes au cours d’une courte mais dense semaine.

18 participantes et participants, 10 motos

Etape sur le trajet

La moitié du groupe se retrouve à Vierzon le samedi soir pour une halte sur la route vers la Bretagne. Une bonne partie de la France est en proie à une vague de chaleur, nous frôlons les 40° alors la piscine du Chalet de la Forêt est la bienvenue !

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En route vers la Bretagne

Nous quittons Vierzon alors que les températures sont encore un peu fraîches et nous élançons vers l’Ouest, cap sur la Bretagne ! Après une pause-café à Bléré, nous rejoignons Baugé-en-Anjou. Nous avons pas mal tournicoté autour du château et des rues barrées, nous finissons par garer les motos devant le restaurant O Prestige. Notre épopée gastronomique commence ici par un déjeuner concocté par le chef talentueux. La conversation tourne autour de la Suisse et notre ami jurassien nous précise bien qu’on doit parler de l’Helvétie…c’est bien noté ;-)

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Quelques longues lignes droites plus tard, bien plus tard, nous voici enfin à La Roseraie près de Saint-Barthelemy, dans le Morbihan. Point de star ici, si ce n’est nous, point de palmiers mais de magnifiques hortensias. Nous retrouvons le reste du groupe et le dîner pris sur la longue table dressée dans le gîte scelle les retrouvailles et les présentations. 

Marc nous a remis notre kit de chasseur de menhir. Nous devons résoudre des énigmes en retrouvant les mots manquants sur des photos de lieux de visite, reconstituer la carte qui nous permettra d’accéder à l’endroit où est enterré le menhir d’or dérobé par les korrigans… Voilà le fil de notre séjour qui déclenchera bien des rires, des questions, des moments de réflexion et contribuera à mieux regarder les sites visités.

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La Bretagne de terre

Nous commençons nos visites par le village de l’An Mil à Melrand où est partiellement reconstitué un village moyenâgeux. Notre guide nous décrit les fouilles et recherches menées ainsi que les modes de vie de l’époque.

L’étape suivante sera à Saint-Nicolas-des-Eaux avec sa jolie fontaine proche de l’Eglise.

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Nous déjeunons dans un petit parc ombragé où certains font une petite sieste pendant que notre ami l’Helvète offre au jeune serveur un petit cadeau d’anniversaire…le jeune homme a 19 ans le jour même et rêve de monter sur une moto BMW…il revient avec des étoiles plein les yeux. 

Nous reprenons notre balade au milieu des jolis petits villages, des champs aux cultures variées et nous remarquons aussi l’odeur typique des élevages de cochons…

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Après avoir contemplé le célèbre calvaire de Guéhenno, nous filons vers le domaine de Kerguehennec où le magnifique château ne se visite pas mais nous déambulons dans le parc où sont exposées des sculptures contemporaines. L’une d’elles est le prétexte d’une énigme, on commence à voir des équipes se former, chacun se prend au jeu !

Nous saluons le menhir de Kerara, dressé au milieu de la forêt avant de retourner à la Roseraie.

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La Bretagne de mer et de terre

Ce matin, après ¾ h de route, nous voilà au bord de la mer. Les plus « maritimes » d’entre nous sont déjà les pieds dans le sable, au bord de l’eau à la recherche de jolis coquillages pour certains.

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Direction la presqu’ile de Quiberon dont nous faisons le tour au milieu des jolies villas en attente des vacanciers.

A Saint-Pierre de Quiberon, nous nous réunissons derrière le drapeau du MCSMB et un gentil monsieur propose d’immortaliser le moment, ce sera notre photo de titre.

Que serait la Bretagne sans ses menhirs ? Nous filons vers Carnac et longeons le site mégalithique gigantesque où paissent tranquillement des moutons.

Quelques étroites petites ruelles plus tard nous arrivons à la Trinité-sur-Mer où nous nous installons sur une terrasse en bord de mer avec vue imprenable sur la côte bretonne.

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Retour en pleine terre l’après-midi avec la visite du château de Suscinio. Notre jeune guide nous a fait revivre l’histoire du château et de ses occupants dans un discours théâtral et plein d’humour.

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La Bretagne de mer

Changement de véhicule aujourd’hui, nous laissons les motos à Port Navalo pour embarquer sur le Krog e Barz (croche dedans), un vieux gréement ; ce voilier en bois est la réplique d’un langoustier de 1910. C’est parti pour une traversée du golfe du Morbihan.

L’équipage est constitué du capitaine, Alan, de son second Alan, non ce n’est pas une faute de frappe…alors pour les distinguer nous les appelons Alan le brun et Alan le blond. Il y a encore le jeune « mousse » en formation, Morvan. C’est Thierry qui tient la barre et le capitaine qui dirige les manœuvres. Tout le monde participe à hisser les voiles ou à les choquer. 

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Le drapeau du MCSMB est hissé et flotte fièrement.

Nous croisons un vieux bateau typique de la région, un Sinagot, terme qui désigne également les habitants de la commune de Séné, près de Vanne, dont est originaire cette embarcation à voile.

 

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Il y a environ 42 îles dont une trentaine sont privées. Nous passons au large de l’île de Berder qui a failli abriter un hôtel de luxe, l’île de Gavrinis où l’on aperçoit des menhirs et aussi un cairn réputé, l’île Spiren en forme de poire, les îles Logoden réunies à marée basse et dont le nom signifie « une souris » et beaucoup d’autres encore…Mais pendant ce temps le vent a faibli, nous voilà stoppés et nous finissons notre voyage au moteur vers l’île d’Arz pour le déjeuner.

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Jean-Claude s’essaye à tenir la barre au retour. Mais le vent se lève et Alan reprend la barre tandis que les pros manœuvrent et que nous restons tous assis en « position de sécurité ». Nous traversons la passe d’Arradon où les courants et les vents s’affrontent, toutes proportions gardées bien sûr ;-)

La pluie bretonne s’est abattue sur nous tout le long du retour, les équipages arrivent trempés.

Chaque soir après le dîner c’est le moment de la chasse au menhir d’or, on confronte ses découvertes, on essaie de résoudre les énigmes, on échange des morceaux de carte, quelle effervescence !

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La Bretagne traditionnelle

Direction le Finistère pour notre dernière journée de roulage avec l’ascension des Monts d’Arrée…OK, 385 m pour des savoyards c’est un peu bas mais autrefois ces monts culminaient à 3 000 m ! La route est magnifique avec ses forêts un brin mystérieuses, ses bocages, ses étendues de landes et ses rochers de granit.

Nous arrivons à La Feuillée, « plus haute commune de Bretagne » et très joli petit village non dépourvu d’humour. Plusieurs « statuettes » en forme de chat et prétexte à des jeux de mots sont disséminées partout. Même l’Auberge de la Crêpe, ouverte uniquement et exprès pour nous, a son enseigne avec chat !

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Après un délicieux déjeuner typiquement breton, nous repartons en direction du Mont Saint-Michel…non pas celui-là, mais celui de Brasparts où une petite chapelle abrite d’étonnants ex-voto. De là il y a, normalement, une vue magnifique sur l’ensemble des Monts d’Arrée mais pas ce jour-là, la brume les recouvre.

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Retour au gîte pour notre soirée « de gala » et découverte du menhir d’or…Bon, là c’est cloué, il a été découvert très tôt dans la semaine, (y-a-t-il alliance avec les korrigans ?) mais heureusement le secret a été bien gardé et nous avons tous pu continuer à jouer !

La soirée était animée par deux musiciens bretons avec un biniou et une bombarde, nous avions tous revêtu nos atours moyenâgeux. Danses, jeux bretons, tentatives de jouer du biniou et levé de verre en faisant « santé » ont rythmé la soirée et ont été l’occasion de nombreux fou-rires. Malheureusement on déplore un genou foulé chez Frédéric qui a participé avec beaucoup d’enthousiasme au tir à la corde, bon rétablissement à lui.

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Vendredi matin le groupe se sépare, certains continuent leur périple en Bretagne, d’autres filent chez eux et d’autres rentrent par le chemin des écoliers.

 

Nous remercions tous chaleureusement Marc et Mary pour l’organisation de cette semaine, pour avoir créé une joyeuse ambiance de groupe, pour nous avoir fait découvrir toutes les facettes de la Bretagne…TRUGAREZ !

Merci aussi aux serre-files qu’ils soient « self-made serre-file » (©Charlie) ou plus habitués : Charlie, Thierry, Jean-Claude.

Et un grand coup de chapeau à Natahalie et Rozenn qui ont oeuvré tous les soirs au gîte pour s'occuper de notre dîner avec gentillesse et jolis sourires.

Kenavo, Carole