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La Vanoise

Le moto club Savoie Mont Blanc (MCSMB!) est résolument bien vivant.

Un nouveau tour sur le Beaufortain, la Tarentaise, la Haute Maurienne, la Vanoise, est organisé par Charly et Virginie les 06, 07 et 08 août 2021 : 750 kms au départ de Veyrier du lac.

De Veyrier-du-Lac à Bride-les-Bains

1 brume du matin

VersManigod

Tous les participants : 10 motos pour 14 personnes sont au rendez-vous, ronflant d’impatience. 

Pas le temps d’une petite marque d’émotion à la mémoire du personnage emblématique du lieu (Marc Veyrat) que nous voici partis.

Longeant le lac nous profitons déjà de paysages magnifiques : tout y est exceptionnellement vert cette année et les bocages et vallons sont gras et luxuriants.

Nous prenons la direction de Thônes ; puis la D16 (regardez sur la carte, ça vaut le coup d’œil !) : les virages sérieux commencent au fur et à mesure que nous partons à la conquête de ces beaux villages/stations que sont Manigod, La Croix Fry… jusqu’au col des Aravis (1487m) où nous faisons la première halte.

9 col du chaussy

4 10 motos au col

Le déjeuner est prévu au lac de Saint Guérin. Nous nous y arrêtons donc malgré un monde fou. La notoriété a sescontreparties !  Ce lac d’altitude (1557m) est d’une superficie de 45 ha, particulièrement apprécié pour son côté sauvage. Saint Guérin, patron des troupeaux lui a donné son nom ainsi qu’au barrage construit entre 1957 et 1961.

7 lac st gue rin

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Redémarrage pour des séries d’épiques épingles (même les plus confirmés vous le diront !) et la traversée de lieux-dits sympathiques : l’Aimé, Boudin, le Picolard sur la route des chapelles !….

La météo nous fait la grâce d’être excellente, le Mont Blanc (4808m) qui nous apparaît sous des angles privilégiés est majestueux dans sa blancheur éternelle.

Nous allons jusqu’à un autre lac/barrage, celui de Roselend, en partie alimenté par le lac de Saint Guérin. Pour les intéressés des installations de barrages : https://www.lessaisies.com/medias/documents/fichethemabarrages.pdf

Roselend2 800

10 cormet de roselend

Nous redescendons, remontons, redescendons, remontons… par des routes plus étroites qui swinguent sans se lasser ; les lacets sont particulièrement serrés !

Le soir nous arrivons à Bride les Bains (station thermale à 580 m), à l’hôtel “Les Chalets”. Nous apprécions cet hôtel 3 étoiles aux chambres spacieuses.

Certains courageux piquent une tête dans la piscine extérieure chauffée à 26°.

On se retrouve tous à l’apéro. L’ambiance est animée. Fabienne baptise sa nouvelle moto !

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Vers Lanslevillard

Samedi matin nous partons avec un temps que les meilleurs augures ne nous avaient pas prévu ! Le soleil est encore rieur.

Nous montons par de petites routes qui n’appartiennent qu’à nous. Certaines, forestières sont couvertes de pommes de pin.  Nous atteignons le col de la Madeleine à 2000 m. Le vert qui dominait dans la vallée est encore présent et adoucit la gravité granitique des sommets.

Sans peur, sans reproche ni tournis nous continuons à alterner montées et descentes, virages et… virages. Nous redescendons dans la vallée, quittons la basse Maurienne et ses saints industrieux, partons sur Lanslebourg et le col du Mont Cenis (2 085m s’il vous plait). Les nuages, le vent et… les marmottes nous y accueillent. Nous y faisons halte.

La vue sur le lac est extraordinaire. L’église très moderne.

Nous prenons le déjeuner au restaurant “le Savoie” chez Christian.

7 col de la madeleine

14 lac du mont cenis

Nous redescendons par la même route vers LansleVillard. Nous traversons les vallées de la Maurienne, de la Vanoise et de la Tarentaise. Nous remontons vers le col de l’Iseran sous le soleil, encore et encore. Les paysages sont toujours aussi époustouflants. Les drapés de roche resplendissent au point qu’on les croirait passés sous les doigts d’un argentier ! 

Arrivés au col de l’Iseran (le plus haut col routier de France 2764 m), le meilleur pourrait bien se terminer : au loin l’horizon est noir. On revêt nos vêtements de pluie ; nous faisons preuve de beaucoup d’à-propos ! Un grain, de gros grains… un orage éclate ; nous sommes tous unanimes pour accepter la proposition de Charly : changer l’itinéraire prévu et redescendre directement sur l’hôtel. Aucun téméraire pour la piscine mais apéritif convivial obligatoire ! Et apprécié...

Col iseran800

Dimanche ; 8h30 ; chacun a fait sa petite valise !

Nous partons pour la dernière demi-journée de plaisirs communs. Le temps est brumeux mais sec. Nous empruntons la route de la forêt communale “Les Allues” pour grimper jusqu’à Méribel (1450m) au cœur du parc national de la Vanoise. Nous faisons une petite boucle sur place. Nous sommes époustouflés par le nombre de grues présentes attestant de toujours plus de constructions nouvelles !

En traversant le village de Saint Bon (700m d’altitude, en Tarentaise), ça ne s’invente pas, le soleil daigne enfin faire une timide apparition. Nous quittons la route principale (D90) pour aborder la petite route de la montée des Belleville (D117). Inutile de préciser que nous sommes devenus les pros du lacet !

En surplomb de la vallée des Belleville, nous apercevons la touchante chapelle de Notre Dame de la vie (un lieu de pèlerinage construit entre 1633 et 1680).

Aux Ménuires puis à Val Thorens (2300 m) où nous arrivons les pentes sont “râpées”, caillouteuses. Il y fait 9° sous le soleil. Pause-café au “café des cimes”, en terrasse sous un ciel sans aucun nuage. On nous offre les croissants !

Chapelle

Pentes caillouteuses

Nous reprenons nos terribles engins pour une dernière boucle, celle de Valmorel, un territoire resté tout à fait authentique entre forêts, pentes douces des alpages et pentes plus accentuées des sommets. Une énième descente et dernière remontée jusqu’au Grand Nâves , de l’autre côté du Beaufortain, à vol d’oiseau, nous sommes à 12kms du lac st Guérin.

Nous y partageons un déjeuner “chez Fred” en terrasse au soleil à 1400m d’altitude. Un café, la note ; on se quitte.

Nous sommes tous heureux d’avoir pu partager ces plaisirs de la route et des joyaux alpins. Le vert dominait. Les verres n’ont pas manqué non plus. L’ambiance était chaleureuse et les découvertes ou redécouvertes nombreuses, celles de la nature autant que celles des constructions humaines. Un périple que nous referions sans hésitation.

Un grand merci à nos deux organisateurs !

Dejeuner