Octobre 2020 Lavand'Air
- Le 24/12/2020
- Dans Reportages
Lavand'Air, parce-que ça laisse la place pour faire encore une sortie en 2020 avant la neige.
Lavand'Air, parce-que nous avons besoin de changer d'air et que l'air des lavandes même en automne c'est bon pour le moral.
Lundi
Ce lundi matin d'octobre il ne faisait pas trop froid.
Donc décision du passage par les Bauges et le col de Leschaux qui ne l'était pas (chaud). En traversant le plateau des Bauges, le thermomètre affiche 0.5 degrés.
Nous rejoignons Gérard à St Pierre d'Albigny pour le café.
Puis, un peu réchauffés, nous partons pour les balcons de Belledonne.
A noter que les balcons de Belledonne donnent sur le massif de la Chartreuse. On ne peut empêcher une pensée pour le travail des pères Chartreux.
Nous sommes redescendus sur La Mure par le lac de Laffrey, où il y faisait effectivement frais, pour le repas du midi.
Le Lundi après-midi, Nous avons longé le massif des Ecrins par les petites routes jusqu'à Embrun.
Comme nous étions en avance, changement de programme et nous sommes rentrés dans le massif des écrins par la superbe vallée de la Séverraisse qui se termine en cul-de-sac.
L'automne donne des couleurs et un relief à la montagne vraiment splendide. C'est un vrai plaisir de pilotage dans un cadre pour le moins grandiose.
Pour finir la journée, la vue sur le lac de Serre-Ponçon est toujours un régal.
Mardi
Non, nous ne passerons pas par les cols de la Cayolle ou celui d'Allos, on les garde pour l'été car bien trop hauts à cette époque de l'année.
Certains équipent leur selle de moto avec du gel, les nôtres ce matin, c'était option givre.
Après avoir longé le lac de Serre-Ponçon, nous avons contourné les hauts sommets par Digne-les-Bains pour rester dans des altitudes maximum de 1450 mètres au Col du Fanget.
Puis après Digne, nous visons le lac de Castillon par le col du Corobin (1220 m).
Haaa ça nous manquait!!!
Quoi ?
Les graviers bien sûr.
Oui mais là, par petites touches, tel un peintre impressionniste,
juste histoire de nous casser les ... trajectoires.
L'après-midi, nous avons profité des petites routes des Monts d'Azur, gorges et falaises de succèdent, avec de petits hameaux perchés qui rappellent la Corse.
Ce Mardi soir nous sommes bien dans le sud, citronniers et pins parasols à l'auberge des gorges du Loup, houuuuu.
Mercredi
Ce jour, nous avons longé la côte d'azur. Nous avons essayé d'éviter les centres-villes pour ne pas attraper une tendinite de la main gauche à force d'embrayer aux feux rouges.
Le matin
Nous sommes passés par le haut de Grasse pour rejoindre l'Estérel. Bon la traversée de Grasse fût un petit moment d'interprétation du GPS. Pourquoi, ces bestiaux ne disent jamais la même chose?
Nous avons pris la route de la côte, puis repris une route qui revient à l'intérieur du massif de l’Estérel. Cette route a été goudronnée, mais par des contemporains de Marcel Pagnol et jamais entretenue depuis. La vue n'en n'est que plus splendide sur la mer et les criques.
Contournement de Fréjus, pas très facile mais bon nous n'avons pas le choix.
L'après-midi
Traversée du massif des Maures puis celui de Sainte-Baume. Un très bon moment de pilotage dans la garrigue.
Jeudi
Ce jour, nous allons remonter plein nord par le Luberon le matin, puis les Baronnies l'après-midi.
Patrice est venu passer la journée avec nous, sympa nous sommes maintenant neuf motos.
Encore des petites routes sans voitures et sans radars.
Démarrage du matin avec une remontée sur la Sainte Baume. La route est humide de la pluie de la nuit, mais cela ne gêne en rien.
Puis s'en suit moult virages avec un peu de graviers, un peu de terre par endroit.
Repas du midi pas loin du Mt Ventoux à Saint-Trinit au Bistrot de ... Saint Trinit.
Après le repas, un regard par la fenêtre et une "pasenviedyaller" nous prend. Mais bon, on enfile les gilets, les doublures et combinaisons de pluie.
Bien engoncés, nous voilà partis pour crever de chaud quelques temps plus tard.
En effet, pas de passage de la quatrième, les trois premiers rapports suffisent, donc c'est assez physique.
Arrivés à Dieulefit, nous fîmes le plein pour repartir demain.
Vendredi
Le matin
Depuis Dieulefit (on ne saura jamais quoi !!!) nous sommes remonté au nord.
Mais le dieu le plus actif de cette journée fût celui de la pluie. Donc le mode RAIN a remplacé le mode DYNAMIQUE sur les tableaux de bord des motos.
Nous avons sagement passé le Vercors par sa gauche pour rejoindre les collines du nord Isère.
Repas au bord du lac de Paladru, seul moment où l'on a pu sortir les téléphones des top-cases pour prendre quelques photos.
L'après-midi, l'autoroute ou la route pour rejoindre nos pénates sous le déluge.
Quatre jours sans pluie sur cinq jours de cette fin d’octobre, c'est presque un Strike.
Jeux de lumières, de couleurs et plaisir de pilotage étaient au rendez-vous.
A recommencer l'année prochaine.